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Autisme: la poésie de la singularité

Astéréotypie, l’histoire folle d’un groupe de rockeurs autistes qui s’est révélé comme un phénomène.

À la base, ce n’était qu’un atelier de poésie et d’écriture dans un institut médico éducatif (IME) d’Ile-de-France auprès de personnes autistes. Tout a volé en éclat face au génie artistique de ses participants, pour donner naissance à un groupe de musique à part entière... Incroyable!


A redécouvrir ou à découvrir!




Extrait article OUEST FRANCE -26 juillet 2023 - Maxime HUTEAU


« Notre histoire, c’est beaucoup d’accidents, de bonnes rencontres, analyse Christophe L’Huillier, guitariste du groupe. On n’a jamais imaginé qu’un jour, on sortirait trois albums et jouerait sur des grandes scènes. »


« Fasciné par leur utilisation des mots »

Pour retourner aux racines d’Astéréotypie, il faut remonter treize ans en arrière et se rendre dans un institut médico-édécutif (IME) à Bourg-la-Reine dans les Hauts-de-Seine. En parallèle de sa vie de musicien, Christophe est éducateur spécialisé et accompagne des personnes atteintes de troubles autistiques.

Il est à l’initiative, avec une de ses collègues, d’un atelier d’écriture et de poésie. Rapidement, les textes qui sont couchés sur le papier prennent par surprise les encadrants. « On était fascinés par leur utilisation des mots et les thématiques qu’ils abordaient, se souvient le guitariste. Il fallait trouver un moyen de faire exister ces textes. »


Liberté totale d’expression

C’est ainsi que le groupe d’écriture va se muer en un groupe de musique à part entière et devenir l’un des plus beaux exemples d’inclusion par la culture. Les écrits se transforment en chansons aux titres tous aussi absurdes les uns que les autres : Du vélo à Saint-Malo, du kayak à Saint-Briac, Aucun mec ne ressemble à Brad Pitt dans la Drôme, J’ai attrapé un rhume ou encore Mon chat a 44 ans.


C’est déjanté à souhait mais derrière chaque morceau, il y a du sens. Les auteurs Claire Ottaway, Yohann Goetzmann, Stanislas Carmont et Aurélien Lobjoit utilisent le second, voire le troisième degré pour raconter ce qu’ils voient, ce qu’ils entendent, ce qui leur passe par la tête. Le tout sans filtre, sans calcul.


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