"L'athlète est-il un artiste qui s'ignore?"
Voici quelques images des deux derniers jours avec l'ouverture de l'exposition consacrée à Valérie Galli et son vernissage jeudi soir en présence des représentants de la ville de Boulazac et de l'agglomération dans le cadre de "l'Agglo joue les Jeux":
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L'audace d'Alice Milliat a ému les enfants!
Ce vendredi matin, les classes du cycle 3 de l'ensemble des écoles de Boulazac étaient présentes, élèves et enseignant(e)s, pour découvrir les quatre expositions à la salle polyvalente et voir le film projeté à l'auditorium, film documentaire, retraçant le parcours exceptionnel d'Alice Milliat au cours du XXième siècle pour faire reconnaitre la pratique sportive féminine à l'égale de la pratique masculine.
Son féminisme consiste à militer pour l'égalité des sexes et l'amélioration de la condition sociale des femmes par les sports. Jeune fille au pair à Londres (Royaume-Uni), elle découvre le sport, avec une prédilection pour l’aviron. Devenue veuve à 24 ans, sans enfant, elle devient libre de s’attaquer à la vision patriarcale et misogyne du sport.
En 1915, elle met sur pied des clubs de sport féminin.
Alice Milliat dérange dans un milieu masculin hostile, mais contre-attaque : en 1922 à Paris, elle organise les premiers jeux mondiaux féminins, avec 77 athlètes venus de cinq pays.
Un combat qui semblait perdu pour la cause, durant une grande partie du XX ème siecle, jusqu'à l'olympiade actuelle, où pour la première fois, nous aurons une parfaite équité femmes-hommes en termes de nombre d'athlètes participant(e)s.
Des jeunes des CE2, CM1 et CM2, très attentifs, qui ont su poser de nombreuses questions à Grégoire Quelain, l'animateur de la Fondation, sur les freins à la pratique féminine à l'époque du baron Pierre de Coubertin et des autres aristocrates qui se sont succédés à la tête du CIO. Un milieu sportif resté longtemps misogyne...
Pour en savoir plus:
Le programme de ce samedi:
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