Des hésitations et des retours en arrière surprenants, une complexité et une dangerosité des priorités, un manque de fluidité du trafic attendu dès mardi prochain (fin des vacances scolaires, le lundi étant toujours plus fluide), un partage de l'espace finalement assez contre-productif et une réelle insécurité pour les cyclistes...
Entre cet axe descendant Guena-Monoprix et l'axe en baïonnette à hauteur de Mataguerre, les urbanistes, en mal d'expérimentation, se sont lâchés!
Nul doute, que Périgueux, va bientôt figurer dans le nouveau traité de l'urbanisme woke ou féministe.
On peut s'étonner cependant de ne pas avoir en parallèle, avec cette équipe d'avant-garde, car c'est dans l'air du temps, la publication de cartes sensorielles comme dans certaines grandes villes, cartes diurnes et nocturnes, avec les zones avenantes pour les femmes, en vert, les zones repoussoirs, en rouge, les zones de vols ou de crimes, en noir, les zones de présence animale, en vert, celles où on peut respirer des parfums des végétaux, en rose.... Serions nous en retard?
L’urbanisme féministe est sans doute l’un des grands sujets de demain... même s’il est étudié de longue date dans les « gender studies » et fait l’objet de nombre d’études et d’expériences en Italie, avec ses «bureaux du temps», en France, en Espagne, en Autriche, au Canada, en Amérique latine et ailleurs.
La notion serait, à priori, fondatrice d’une ville pour tous. La ville ne serait-elle faite uniquement que pour les hommes actifs circulant en voiture?
L’urbanisme féministe échapperait à la vision dominante, sous-jacente à nombre de normes, d’habitudes et modes de faire. Il serait moins « androcentré » et fonderait une démarche s'inscrivant dans une volonté d'égalité.
Tout un programme!
Un peu à l'image de la ville qui nous inspire tous: Paris. À propos du projet d’aménagement de la place Félix Éboué, destiné à « réaménager la place au profit des piétonnes et piétons », on lit dans une publication de la Ville de Paris, "Le petit journal "du 12° arrondissement : « Après plusieurs mois de concertations avec les Parisiennes et les Parisiens, les riveraines et les riverains, les commerçantes et les commerçants, mais également l’ensemble des usagères et des usagers, la place Félix Éboué va radicalement transformer (sic) pour toutes et tous. ».
Cela ne vous rappelle pas les tonalités des propos périgourdins ? Qui copie sur l'autre?
Bref, ces nouveaux aménagements existent, ne redéfaisons pas à nouveau ce qui vient d'être fait pour 125 000 euros annoncés mais très vraisemblablement plus... Faisons avec, mais améliorons le projet.
Il conviendrait d’améliorer la lisibilité actuelle, avec des couleurs de revêtements différenciés permettant une identification des voies (comme sur les plans), une signalétique améliorée pour protéger les usagers les plus vulnérables, les cyclistes, des priorités à droite à modifier ou à supprimer, des ilots de changement de direction à mieux visualiser, les nouvelles places PMR iconoclastes à supprimer de l’emplacement actuel et à positionner plutôt face à l'ex-Burton et face à Beauty Succès ...
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