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Inégalité d'accès à la pratique sportive pour les femmes

Un rapport intéressant de l'ONAPS.

A moins de deux ans des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024, pratiquer une activité physique et lutter contre la sédentarité demeurent plus que jamais de véritables enjeux de santé publique.



Les données scientifiques démontrent qu’une activité physique modérée et régulière (Haute Autorité de Santé (HAS), 2019) engendre des bénéfices sur la santé (INSERM, 2019). Selon l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS, 2021), elle réduit en effet « la mortalité toutes causes confondues, la mortalité liée aux maladies cardio-vasculaires, l’hypertension, certains cancers, le diabète de type 2, améliore la santé mentale, la santé cognitive ou encore le sommeil ».

De même, les effets négatifs de la sédentarité sur la santé sont largement prouvés (HAS, 2019) puisque les comportements sédentaires augmentent notamment : « la mortalité toutes causes confondues, la mortalité liée à des maladies cardiovasculaires, la mortalité liée au cancer, l’incidence de maladies cardiovasculaires, le risque de cancer et de diabète de type 2 » (OMS, 2021).

La promotion de l’activité physique et la lutte contre la sédentarité font l’objet de recommandations aussi bien nationales qu’internationales. Les inégalités de genre dans l’atteinte de ces recommandations en matière d’activité physique et dans la pratique sportive encadrée demeurent marquées à tous les âges de la vie et nous poussent à porter une attention particulière aux pratiques des femmes.

Les périodes de transition dans la vie de ces dernières (adolescence, grossesse, parentalité, ménopause…) semblent constituer des périodes de rupture importantes où les comportements, les freins, les leviers et les motivations à la pratique d’activité physique évoluent.

Avec le soutien du ministère des Sports et des Jeux Olympiques et Paralympiques, l’Observatoire national de l’activité physique et de la sédentarité (ONAPS) a souhaité réaliser une enquête centrée sur ces périodes de transition avec pour objectifs de caractériser l’évolution des pratiques et des comportements sédentaires et d’identifier les freins et les leviers à la pratique d’activités physiques.


Plus de 2400 femmes, en transition de vie (huit transitions : étudiante, vie en couple depuis moins d’un an, vie active depuis moins d’un an, enceinte, post-partum, parents avec enfants de 1 à 10 ans, péri ménopause, retraite) ont répondu à l’enquête. Ce rapport rend compte des résultats de cette enquête.

 
 

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