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Interview d'un sage, 21 ans après son départ de la politique

Je me lance... mais j'entends déjà les "ricanements" de certains qui pensent que la vérité, notre vérité personnelle, doit être sourde aux propos portés par ceux ayant une autre couleur politique. Cet homme d'Etat parle juste.

Je ne peux me résoudre, politiquement, à être rangé dans un tiroir et il me semble essentiel d'avoir une appétence à aller "picorer", comme aime à le dire sur d'autre sujets, D. Labails, dans d'autres tiroirs.

C'est notre capacité, plus encore avec la maturité, à penser librement, n'en déplaise à certains!

L'entretien d'une guerre incessante et inutile entre la droite et la gauche démocratique, c'est en filigrane le procès de nos inactions sur beaucoup de sujets que ce soit au niveau local, national ou international. Ce n'est pas de l'angélisme, mais la certitude que les attaques acerbes et virulentes trop politiciennes portés par certains extrêmes de droite ou de gauche, ne sont plus adaptées à l'attente d'une majorité de nos concitoyens... et même d'ailleurs s'il s'agissait d'une minorité, sinon plutôt que de pâles copies intolérantes, élisons directement, en 2017, le produits princeps: Marine Le Pen!


Ceux très à droite penseront que la politique impose de choisir son camp et de ne pas laisser à penser que certaines idées sociales peuvent infuser nos actions, ceux de gauche, diront qu'il y a une erreur d'aiguillage dans mon parcours politique, que je suis trop naïf... On me l'a déjà dit. Je suis enthousiaste, parfois trop... mais pragmatique et ouvert. Je trouve gratifiant de travailler et de se confronter avec des femmes ou des hommes politiques qui ont des exigences, des compétences, des expériences à partager, des envies pour le bien de leurs contemporains et une capacité à travailler pour mener à termes leurs projets quelques soient leurs convictions.

Ne sont plus supportables car inefficaces, nocifs et faisant le lit des partis aux limites de la démocratie: les manipulateurs, les pervers, les sectaires, les dogmatiques, les bonimenteurs, les francs-tireurs et les fainéants. Ceux évoqués en ces termes se reconnaitront...

Méfions nous des gens qui ont des certitudes!

J'ai eu plaisir à écouter, sur les conseils de mon ami Yannick Rolland, Maire de Manzac-sur-Vern, cet interview de Lionel Jospin, sur France Inter, datant du 1er septembre, ancien premier ministre, homme posé, qui a pris du recul et qui, par cette analyse digne d'un Homme d'Etat qu'il a été autrefois, n'est pas sans rappeler la sagesse de personnalités comme le furent Jacques Delors ou Simone Veil. Qu'importe, qu'à l'époque que lors de ses responsabilités au pouvoir, nous ne partagions pas toutes ses décisions. Sans outrance, sans emphase, sans les certitudes autres que celles alimentées par l'expérience, il nous livre, ici en 25 minutes, comme un testament politique, les conseils inspirés de son expérience de la vie politique. Simplement et avec empathie.


Nous sommes très loin des vicissitudes insupportables de nos pratiques locales. Et cela fait du bien à écouter.

Invité du Grand Entretien de France Inter, le vendredi 1er septembre, il a dénoncé les propos "honteux et dangereux" de l'ancien Président Nicolas Sarkozy sur la guerre en Ukraine. Il a appelé à "la diplomatie, la discussion, l'échange" avec la Russie et l'Ukraine, seuls moyens de trouver une solution acceptable selon lui. "Ce qui m'a choqué, c'est qu'un ancien Président de la République prenne une position diamétralement opposée à la position officielle de son pays, qui soutient l'Ukraine et combat la Russie"."Il y a un peuple agressé, qui se bat, qui ne menaçait en rien la Russie de Poutine, et puis il y a un agresseur", rappelle-t-il.


Au delà de cette analyse sur la guerre en Europe de l'Est, l'ensemble de son propos mérite écoute et doit être intégré dans nos réflexions politiques à quelque échelon que ce soit.







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