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Pas de serment d'Hippocrate pour les politiques!

Me stigmatiser comme "candidat indigne" lorsque l'on se comporte comme "premier adjoint putschiste"... Assez culotté et bluffant! Il fallait oser. Emeric Lavitola l'a fait!

Sachant que j'allais être le coupable désigné à la vindicte populaire, lors de ce dernier conseil municipal de l'année, dirigé pour la première fois depuis 4 ans, par le premier adjoint et connaissant par avance ses angles d'attaque habituels, j'avais anticipé une prise de parole complémentaire de celle d'Antoine Audi, portée au nom de l'ensemble des deux groupes d'opposition. Cf le texte intégral ci-dessous.


Le bad buzz inévitable et "pas très cool" de Sud-Ouest lié à un raccourci médiatique par télescopage d'informations antinomiques.


Comme convenu en Conseil, pour éviter de répondre pied-à-pied à l'attaque sur mon "indignité" manifeste, celle de ne pas avoir compati suffisamment à la détresse de Madame la Maire, et de ne pas avoir respecté le serment d'Hippocrate, j'ai publié mercredi soir, l'intégralité de mon communiqué de presse initial de samedi dernier, ne maitrisant pas, alors, malgré mes préventions, l'angle de communication du journal Sud Ouest.

Ce dernier a préféré centré sa publication en ligne durant le week-end sur mon annonce tonitruante de candidature plutôt que de recontextualiser mes propos qui étaient essentiellement dans la solidarité pour une personne dans la difficulté et l'épuisement (cf publication d'il y a deux jours). Il me semblait aussi utile dans le même communiqué de presse, de pointer de potentielles causes publiques et politiques à son état de santé.


Le télescopage de l'annonce du retrait de Delphine Labails et celui de ma candidature pouvait alors provoquer le malaise et le buzz. Ce fut l'angle choisi par les journalistes du quotidien régional. Dont acte.

La publication du journal Dordogne Libre, le lundi suivant, fut plus juste car équilibrée (Cf édition Dordogne Libre du lundi 16-12-24).


La nouvelle information choc est celle de l'édition de la Dordogne Libre de ce mercredi 18 décembre, juste avant le conseil municipal. Une vraie enquête fouillée et qui n'a pas fait l'objet de démenti à ce jour, ni par un droit de réponse dans la presse, ni en conseil municipal par le Premier adjoint largement incriminé. Donc une information devenue crédible!


Le putsch du "club des 6". Les six principaux élus de son équipe ont rencontré la Maire, à son domicile vendredi dernier, pour lui demander de se retirer, sinon ils démissionnaient de leurs délégations. Je me suis posé la question: "Qui manque d'élégance dans cet épisode?"


Re-écoutez le propos introductif du dernier conseil et les "mots de soutien à Delphine" avec une compassion du bout des lèvres et l'assurance qu'elle pouvait prendre "tout le temps nécessaire pour prendre soin de sa santé". On ne peut pas être plus clair!


Cette trahison calculée de ses collègues me semble nettement moins sympathique envers Delphine Labails que mon décrié manque d'empathie pour un burn-out provoqué, on le sait maintenant, par les turpitudes de certains de ses "amis" qui souhaitaient au plus vite de désolidariser de l'édile empêtrée dans ses difficultés de management.


« Le point est de bien jouer son rôle et de savoir à propos feindre et dissimuler » recommandait Machiavel dans" Le Prince" au XVIème siècle. Précepte suivi à la lettre aujourd'hui par Emeric Lavitola.


Il est vrai qu'il n'existe pas de Serment d'Hippocrate pour les politiques... "Mon Dieu, gardez-moi de mes amis. Quant à mes ennemis, je m'en charge !" Voltaire
 
 

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