A la découverte de l'Abbaye Notre-Dame de La Couronne en Charente.
Dans beaucoup de domaines (restauration d'édifices patrimoniaux, construction d'équipements sportifs ou de salles de spectacles ...), l'association de fonds publics et privés et le co-portage des projets sont indispensables pour assurer un modèle économique viable et ambitieux et éviter de faire porter à la seule collectivité des enjeux financiers trop lourds.
La raison, souvent invoqué par la collectivité qui ne souhaite pas introduire des fonds privés dans un montage, est celui de ne pas garder, dans ce cas, la maitrise complète de l'ouvrage. Argument inaudible dans le contexte financier actuel. Nos collectivités devraient s'en inspirer.
L'exemple du Parc des sports et des loisirs de Périgueux est l'exemple même d'un projet qui aurait pu être géré complètement différemment avec des investisseurs privés en complément des fonds publics... Les finances de la collectivité et les sports concernés ne s'en seraient que mieux portés. C'est quasiment toujours le cas dans la construction d'équipements structurants d'intérêt départemental ou régional.
Revenons à ce site patrimonial. Dès votre arrivée sur les lieux à La Couronne (16), ce qui frappe le visiteur, c'est d'avoir dans le même champ visuel, les bâtiments industriels au dessus des arbres, une cimenterie et les ruines impressionnantes de l'abbaye...
Le site appartient dorénavant à deux propriétaires différents. Le logis, la cour d’honneur, les bâtiments monastiques, le parc et ses abords aux établissements Ciments Lafarge. Le cloître et l’abbatiale appartiennent au Conseil général de la Charente après avoir été cédé en 1965 par l'industriel.
Pour les plus curieux, l'histoire du lieu:
DU TEMPS DE SA SPLENDEUR!
ACTUELLEMENT, EN COURS DE RESTAURATION...
A deux pas de chez nous, une bonne raison de faire un petit détour en vous rendant à Angoulême.