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Tassement des ventes de l'immobilier ancien en Dordogne.

Après l'embellie des ventes liées au Covid, le marché de l'immobilier ancien connait une nouvelle donne déjà perceptible depuis septembre dernier.

Les ventes de l'immobilier ancien (plus de 5 ans et/ou bien ayant déjà été vendu une fois), sont en baisse de 25% depuis janvier 2023. Il y a moins d'acheteurs, les prix restent trop élevés car certains vendeurs avaient surévalués leur bien. Les biens les plus intéressants sont partis, la demande des néoruraux a été satisfaite dans leur besoin de chlorophylle et d'être propriétaire, l'inflammation est importante (+6.3% en février), les taux d'intérêts bancaires augmentent (3% en moyenne sur 25 ans), les banques sont plus sélectives et parfois frileuses, le prix des matériaux de rénovation sont élevés et non stables, le contexte géopolitique est incertain. Tout pousse à l'attentisme.


De plus, l'audit énergétique obligatoire et initialement prévu en septembre 2022 a été reporté en avril 2023. Le cout à la charge du vendeur est non fixé. Il doit être réalisé préalablement à la mise en vente de maisons ou d'immeubles classés F ou G au diagnostic de performance énergétique (DPE). Ce document propose les travaux à réaliser pour améliorer le classement de l'habitation, en une seule fois ou par étapes. Ces travaux ne sont pas obligatoires pour conclure la vente, mais l'acquéreur est informé de leur nature pour porter son logement en classe C. Il s'ajoute au (DPE) mis en place en 2006.

Malgré la stagnation des ventes et une légère augmentation des stocks, il existe une pénurie de nouveaux biens proposés à la vente. Les prix actuels sont en régression de 0.5%. Insuffisant pour conserver l'attractivité forte du département de la Dordogne. Il faudrait, selon le réseau ORPI, premier réseau français avec plus de 1 300 agences, que les vendeurs acceptent une baisse de 6% de leur prix de vente correspondant à l'inflation en France. Cela ferait aussi baisser de manière mécanique les frais d'agence. Un bien de 300 000 euros se verrait proposer à 180 000. Un geste significatif pour provoquer un choc d'attractivité nécessaire.


Si les conditions font hésiter les particuliers, les professionnels, notamment des régions alentours, continuent à s'intéresser à la Dordogne. Pour l'heure, une maison se vend en moyenne 190 000 euros à Périgueux et 158 000 à Bergerac. Le département propose toujours des prix attractifs comparés à d'autres départements, ce qui permet une bonne rentabilité locative pour les investisseurs.

À Périgueux, un appartement ancien coûte 1700 euros du m2 contre 4 600 à Bordeaux, soit 2.5 fois plus.

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